« Monsieur, votre place n’est pas en prison, mais il faut faire très
attention car ce sont des faits très graves, comment être sûr que vous
n’allez pas recommencer ? » La présidente Delatronchette lui sourit. La
substitut du procureur, Marie Gicquaud, avait rappelé que ces faits,
oui, étaient passibles de la cour d’assises. Monsieur X a, le 30 août
dernier, braqué une supérette du centre-ville de Chalon lors de sa
fermeture, armé d’un couteau suisse et le visage dissimulé par une
cagoule.