
Guidés par Vivianne Cattane, conservatrice de la bibliothèque, les visiteurs ont pu appréhender les nouvelles salles de cet équipement dédié à la culture et à la lecture publique. Des locaux, forts de 60 000 ouvrages modernes, qui ont vu en quelques mois leur superficie doubler, afin d’offrir plus d’espaces, non seulement pour les agents de l’équipement, mais également et surtout pour les usagers. Les élus ont ainsi pu découvrir des espaces clairs et lumineux. S’il reste des choses à faire, les ouvrages modernes ont d’ores-et-déjà été installés sur les rayonnages. « Durant la période de fermeture, tous les livres ont tous été revus, réparés et recouverts », indique Viviane Cattane.
Pour le fond ancien, lui aussi doté de 60 000 références, dont 200 incunables, le retour n’est pas prévu pour maintenant. En effet, il faut que Hisao Takahashi achève sa fresque que le hall abritant l’ascenseur.
Cette visite a été l’occasion pour Emile Leconte, vice-président de la communauté de communes en charge de la culture, de rappeler que la part d’autofinancement de la collectivité pour la création de ce nouvel outil est de 1,5 million d’Euros. « Que l’on arrête d’assommer les gens avec des chiffres de 6 millions », indique le maire de Couches, en guise de réponse aux dernières interventions de Rémy Chantegros. Et Marie-Claude Barnay de rappeler que cet équipement avait bénéficié d’un large soutien de l’état.
Interrogée par Régine Devoucoux sur le devenir de l’antenne de la bibliothèque à Saint-Pantaléon, la présidente de la communauté de communes a balayé d’un revers de main toutes tentations de vouloir fermer l’équipement. « Il répond à un réel besoin de la population. Il y a des gens qui vont à Saint-Pantaéon, mais qui ne viendront jamais en centre-ville », justifie Marie-Claude Barnay.
Les modalités d’ouverture et les tarifs des abonnements ne sont pas encore définis.
Bastien MIGAULT


















