
Ce lundi soir, le cinéma l'Arletty d'Autun a accueilli l'avant-première du premier long-métrage du réalisateur Florent Bernard. L'enfant du pays avait tenu à proposer son film en avant-première dans la ville où il a nourri sa passion pour le 7e art.

Et la ville le lui a bien rendu puisque ce sont trois salles qui étaient remplies ce lundi soir pour répondre aux spectateurs venus en nombre, parmi lesquels la famille du réalisateur !
Au cours de notre interview, il s'étonnait de la rapidité avec laquelle les réservations s'étaient faites.
Nous, les Leroy, est donc le titre du film que le jeune réalisateur âgé de 32 ans, a filmé en partie dans la ville de son enfance. Ce film a d'ailleurs été primé au festival international du film de Comédie à l'Alpe d'Huez cette année.
Si ses acteurs principaux Charlotte Gainsbourg et José Garcia, n'étaient pas du déplacement, le réalisateur était bien entouré d'autres acteurs du film, parmi lesquels Simon Astier.
Un tournage entre mars et avril dernier
Florent Bernard est tombé dans le cinéma petit. C'est à sa famille, son père et son grand-père, qu'il doit la fréquentation du cinéma autunois. Après avoir déjà écrit pour la télévision, pour d'autres réalisateurs de films, il a souhaité réaliser enfin son propre film. Le milieu du cinéma et de l'audiovisuel, il le connaît donc bien, lui qui n'a pas hésité à se rendre à Paris pour ses études et accomplir son rêve.
Après la vague du Covid et les reprises des projets de cinéma, il a fallu qu'il attende son tour pour trouver ses financements et les acteurs disponibles. Charlotte Gainsbourg et José Garcia n'ont pas hésité une seconde, raconte le réalisateur.
Et c'est assez rapidement que le tournage s'est tenu, en débutant par ailleurs par quatre journées à Autun, en mars 2023.
Un réalisateur découvert par son public sur internet
Comme beaucoup dans son cas, le jeune réalisateur a débuté par de courts-métrages qu'il a fait connaître sur internet. C'est ainsi qu'il s'est fait remarquer. Et d'ailleurs, il préférait présenter son travail au public que lors de concours ou festivals dédiés aux courts-métrages.
Et si l'on dit souvent qu'un film s'écrit au moins trois fois (à l'écriture, au tournage et au montage), pour Florent Bernard, cette écriture a été facilitée par ses multiples expériences notamment celle de monteur.
Dans la salle où nous sommes, on retrouve Evelyne, sa grand-mère, une cousine du jeune réalisateur, son père, aussi des conscrits. Evelyne raconte que Florent aime le cinéma depuis ses 7 ans et qu'elle est très fière de lui. Et lorsque le réalisateur prend la parole devant la troisième salle du cinéma autunois, l'émotion est palpable.
Le maire d'Autun, Vincent Chauvet, se dit fier et heureux du dynamisme du cinéma de sa ville, très heureux aussi du tournage réalisé l'an dernier.
Quand Florent Bernard prend la parole, il évoque son papa qui l'amenait dans cette salle, sa famille, ses amis de classe. Il dira juste de son premier film déjà primé, qu'il parle de souvenirs en Bourgogne et à Autun.
En vérité, le film manie avec beaucoup d'humour, de délicatesse, parfois de pudeur, un sujet délicat : celui de la vie familiale. Un homme cherche à reconquérir son épouse, sauver son mariage, sa famille. On ressort touché par le ton, l'histoire et la justesse des jeux d'acteurs.
Le scénario et la réalisation suivent un rythme qui ne laisse pas la place à l'ennui. Le temps passe vite, très vite face aux images !
Ce lundi 27 février au soir marquait le début d'un marathon de premières pour le jeune réalisateur autunois et son équipe qui étaient aussi attendus à Dijon.
Et pour découvrir à présent le film sur les grands écrans, il faudra à présent attendre le 10 avril prochain ! A ne pas manquer !
EM
















