Et nous on rigole, quand même, un peu...
Le ton des journalistes depuis jeudi soir, à la télévision, comme à la
radio, en dit très très long… Les Parisiens ne sont pas contents. Non
pas contents de se retrouver associés aux habitants des Hauts de France
et être confinés comme eux, alors que le reste de la France ne l’est pas
à l’exception de trois autres départements, dont les Alpes Maritimes
qui avaient déjà expérimenté le couvre-feu du week-end.
Les Parisiens
sont partageurs, mais seulement dans le pire. Ils veulent bien être
confinés, mais alors à la condition que ce soit vrai pour tous les
Français. Leur fierté et leur arrogance ont donc été mis à mal par le
Premier Ministre en personne.
Anne Hidalgo en personne est montée en
front pour demander, mais oui, «des marges de respiration pour les
Parisiens». Oui, oui, la Première Dame de Paris demande que les
Parisiens puissent mieux respirer.
Franchement on ne comprend pas,
puisque ça fait des années qu’elle explique que les Parisiens peuvent
mieux respirer grâce à sa politique autophobe visant à martyriser en
permanence ceux qui travaillent et qui ne peuvent pas le faire sans leur
voiture.
Anne Hidalgo qui avait voulu confiner, avant de se raviser
car ses bobos avaient pris bobo à la tête juste à l’idée de ne pas
pouvoir s’entasser sur les quais de la Seine quand il faisait beau,
nécessitant l’intervention de la Police.
Finalement à voir tout le
foin de ce qui est présenté comme une mesure discriminatoire, on se dit
qu’est-ce qu’on est bien dans notre France d’en bas. On ne se félicite
évidemment pas des nouvelles mesures imposées. Mais on en rigole un peu.
Car vous ne l’avez peut-être pas remarqué, mais depuis jeudi c’est
surtout les avis des Parigots que l’on nous sert. Pas les avis des
habitants de la France d’en haut, celle des Hauts de France, pas les
mecs intelligents vous avez compris, car eux ils ne peuvent quand même
pas habiter dans le Nord, tout en haut de l’hexagone. Pauvre France.
Ce
qui va être drôle c'est de voir débarquer les cousins de Paris dans les
campagnes, là on ça sent la bouse, où les coqs chantent et où on entend
les cloches.
Alain BOLLERY