Le réseau Atmo précise qu'il s'agit d'«un gaz naturel aux effets comparables à ceux du tabagisme».
Communiqué d'Atmo Bourgogne-Franche-Comté du 3 novembre 2025 :
Nous passons plus de 80 % de notre temps dans des espaces clos où se concentrent divers polluants, dont le radon, gaz radioactif naturellement présent dans le sol. En France, il constitue la deuxième cause de cancer du poumon après le tabac, avec environ 3 000 décès par an. À l’occasion de la Journée européenne du radon, ce vendredi 7 novembre, Atmo BFC rappelle qu’il est important de connaître ce polluant et d’adopter les bons gestes pour préserver la qualité de l’air intérieur et sa santé.
D’où vient le radon ?
Issu de la désintégration de l’uranium contenu dans certaines roches, le radon s’infiltre dans les bâtiments par les fissures, les passages de canalisations ou les sous-sols mal ventilés. Ses concentrations varient selon la nature du sol, l’étanchéité et la ventilation des logements.
Une présence marquée dans la région
Le radon est particulièrement présent dans les régions granitiques, volcaniques et uranifères (dont le sous-sol contient de l’uranium). Les plus fortes concentrations en radon sont observées dans le Massif Central, en Limousin, en Corse, en Bretagne, dans le massif des Vosges ou encore en Bourgogne-Franche-Comté.
Pour connaître le potentiel radon de sa commune, rendez-vous sur
https://recherche-expertise.asnr.fr/savoircomprend...
Un réseau régional mobilisé : Eclaireurs
En Bourgogne-Franche-Comté, le réseau Éclaireurs rassemble des acteurs locaux, engagés pour une meilleure qualité de l’air intérieur et la prévention du risque radon. Ce collectif favorise le partage de connaissances, la sensibilisation du grand public et l’appui des professionnels et collectivités dans leurs actions sur le terrain.
Les bons gestes pour réduire son exposition
• Aérer chaque jour et entretenir les systèmes de ventilation.
• Mesurer la concentration de radon à son domicile, surtout en zone à risque.
• Si nécessaire, renforcer l’étanchéité entre le sol et le logement et ventiler les sous-sols.
• En cas de concentration élevée (> 300 Bq/m³), engager des actions correctives et contrôler leur efficacité.
Limiter le radon, c’est aussi améliorer la qualité de l’air intérieur et le confort énergétique de son logement.
Le radon est surveillé dans les lieux de travail et dans certains établissements recevant du public. Il fait même partie des risques listés en cas d’acquisition d’un bien (comme le risque inondation par exemple).