La vice-présidente du Conseil Régional de Bourgogne - Franche-Comté monte au front.
«Les Français ont placé l’extrême droite, hostile au projet européen, en
tête lors des élections européennes. En Région Bourgogne-Franche-Comté,
le Rassemblement National domine également le scrutin. Le message est
net : les électrices et les électeurs ressentent de la colère et
demandent un changement de politique, un changement dans la façon de
faire de la politique.
L’injustice, la précarité, la peur du
déclassement, le sentiment de mépris et le manque de perspectives
transformantes, positives et enthousiasmantes dans les discours et
actions politiques sont les moteurs de ce vote. La dissolution n’est pas
la solution mais un risque. Le Président de la République tente un coup
de poker. Jouer n’est pas gagner. Pourquoi ne pas avoir proposé un
pacte de gouvernement alliant les partis républicains face à l’extrême
droite ? Pourquoi imposer cette dissolution quelques semaines avant ce
grand moment de ferveur populaire incarnés par les Jeux Olympiques, les
épreuves du baccalauréat ou encore les vacances estivales ?
Si cette
situation politique est inédite notre responsabilité est historique. Le
score de Raphaël Glucksmann éclaire le cap que nous devons suivre et que
je défends : celui de la nuance, du calme, des valeurs, de la sincérité
et de la clarté. Ce moment inédit et grave impose de rassembler la
gauche et ses idées. Pas cette gauche repliée sur elle-même, confuse et
dogmatique. Non. La gauche de progrès, du quotidien.
Celle qui
responsabilise les concitoyens et crée les conditions pour apporter des
réponses humaines et pragmatiques pour les vies : du pouvoir d’achat à
la sécurité, de la lutte contre le réchauffement climatique à
l’éducation, de l’accès aux soins aux solutions de mobilités, de la
formation et la qualité de vie au travail au développement économique
des territoires…Cette gauche combative, sincère et claire qui donne
confiance en soi, en notre société et en la vie.
Parce qu’il est
trop tard pour être pessimiste, parce que l’Histoire a montré que la
haine n’engendre ni paix ni sérénité, parce que nos vies et nos idéaux
européens méritent que nous restions unis, rassurants, inspirants,
j’amplifierai mon engagement pour que le travail, la cohérence, la
vérité et l’espoir dépassent les postures politiciennes, haineuses et
manipulatrices. J’y mettrai mes convictions, ma détermination et tout
mon cœur»
Océane GODARD
Secrétaire fédérale Parti Socialiste Côte d’Or
Vice-Présidente Conseil Régional
Conseillère municipale à Dijon et Dijon Métropole