Le président du groupe du Rassemblement national au sein du conseil
régional de Bourgogne-Franche-Comté salue une «mesure qui va dans le bon
sens».
Ce mercredi 25 septembre, les 27 États membres ont franchi une étape préalable à la modification de la législation européenne.
Communiqué du Rassemblement national Bourgogne-Franche-Comté du 25 septembre 2024 :
Mercredi 25 septembre, les Etats membres de l’Union européenne ont donné leur feu vert pour abaisser le statut de protection du loup. D’espèce dotée d’une « protection stricte », le loup devrait passer à une « protection simple ». C’est un premier pas qui va dans le sens de ce que réclament les agriculteurs français depuis des années, à savoir la simplification des tirs.
Avec plus de 1100 loups recensés en France, l'espèce a largement dépassé le seuil de "viabilité" fixé à 500 et met nos élevages en péril. En Bourgogne Franche-Comté, nos éleveurs sont désemparés face à la prolifération du loup, qui tue dans tous les départements de la région. 750 attaques ont été recensées en 2021, soit une augmentation de 230% sur un an. Cet été 2024 a également été marqué par une forte présence du prédateur et la mort de nombreuses bêtes : le Doubs, la Saône-et-Loire et la Haute-Saône étant les zones les plus touchées.
Face à une législation incompréhensible, au stress, aux dépenses exorbitantes pour protéger leurs troupeaux (sachant que 9 attaques sur 10 ont lieu en réalité sur des élevages disposant déjà de moyens de protection) et aux démarches administratives insupportables, nos éleveurs sont laissés seuls face au loup.
La révision du statut de protection n'était alors pas un simple débat en suspens, mais une véritable urgence. Le Rassemblement National de Bourgogne Franche-Comté salue cette décision, qui marque un premier pas vers une simplification des règles pour nos agriculteurs et une meilleure préservation de nos troupeaux.
« La cohabitation avec le loup est impossible. Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont tous les éleveurs que nous avons rencontrés et qui sont désespérés. Préserver le loup coûte que coûte, c’est condamner nos éleveurs, qui sont au bout du rouleau, à l’extinction. En avril dernier, nous plaidions pour l’abaissement du statut de protection du loup. Aujourd’hui, cette décision va dans le bon sens. Elle est vitale pour mieux réguler l’espèce et ainsi protéger nos troupeaux, qui sont menacés de disparition. » Julien Odoul.