Sa vie a basculé. Il travaillait, il a dû vendre son entreprise...
Un homme qui approche de la soixantaine est jugé ce 4 avril en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité pour un refus de priorité à une intersection, le 6 juillet dernier, à Autun.
Il démarrait, donc n’allait pas vite et heureusement parce qu’il a percuté un scooter et le jeune homme (mineur) qui le conduisait en a eu le coude fracturé, outre de nombreuses dermabrasions et un choc, forcément. 30 jours d’ITT pour le jeune homme.
Le prévenu était normalement assuré, donc il a pu réparer les dommages.
Ce qui est triste, c’est qu’alors que la présidente, emportée par le débit des dossiers comprenant nombre de délits routiers, de blessures involontaires, de conduites sous l’empire de l’alcool ou l’effet de produits stupéfiants, de conduites sans permis de conduire (c’est tout à fait impressionnant ! ndla), commençait à lui faire la leçon… « Depuis, j’ai arrêté de conduire, dit le prévenu. – Pourquoi ? – Parce que je suis malade, et je ne peux plus conduire. »
La présidente homologue la peine de 2 mois de prison avec sursis. « C’est une peine d’avertissement, monsieur. »
Mais pour monsieur, la vie a basculé. Il travaillait, il a dû vendre son entreprise. Il souffre manifestement d’une maladie neurodégénérative. Voilà.
FSA