Communiqué :« Le dérapage des finances publiques semble
désormais hors de contrôle, s’inquiète la Présidente de la
représentation des TPE/PME de Saône-et-Loire. Le déficit des comptes
2024, initialement prévu à hauteur de 5,1% du PIB, est annoncé à 5,7%.
Pour mémoire en 2020, au pire du Covid et à l’époque du « quoi qu’il en
coûte », le déficit public était de 9%. Et ce, alors que l’argent public
coulait à flot. Mais au moins on savait pourquoi… »
« Il est
désormais à craindre que cette augmentation des frais de fonctionnement
ne se fasse au détriment des investissements, pourtant utiles à
l’activité d’un grand nombre de nos entreprises, prévient-elle.
Dans ce contexte, nous tirons le signal d’alarme !
La
fragilité actuelle du tissu économique, illustrée par un nombre record
de défaillances d’entreprises, illustre l’inquiétude qui gagne du
terrain dans les entreprises et les carnets de commandes se
dégarnissent, incitant les entreprises à suspendre les
investissements. »
« Ce ralentissement de l’activité n’est
évidemment pas sans conséquence sur les rentrées fiscales qu’il s’agisse
de la TVA ou de l’impôt sur les sociétés dont les recettes sont en
baisse, fait remarquer Clarisse MAILLET.
Il est désormais plus
qu’urgent de réduire les dépenses publiques et de prendre enfin les
décisions courageuses qui s’imposent en réformant l’action publique. La
solution de facilité consistant à augmenter davantage encore les
prélèvements obligatoires ne ferait qu’accélérer la catastrophe en
décourageant ceux qui font tourner l’économie de notre pays, déjà
champion d’Europe des prélèvements obligatoires. »
« La
progression des salaires dans les entreprises privées dépasse
l’inflation, rappelle la Présidente très impliquée dans ces questions
sociales et de par ses mandats de l’économie du territoire. L’urgence
n’est donc pas de s’immiscer dans la gestion des entreprises. Elle est
de ne pas laisser la sphère publique hors de contrôle. L’impuissance
publique ne doit pas être une fatalité. Il est temps de reprendre le
volant, conclut-elle avec une inquiétude certaine… »