Communiqué :Futures retraites, parlons-en ! Emmanuel Macron aime parler vrai et apporter des solutions.
Il
l’a fait au moment du Grand Débat. Il l'a fait lors de la crise Covid
quand il a parlé de « guerre » et d'économie de guerre (le fameux « quoi
qu'il en coûte ») quand d'autres niaient l'évidence, parlant d'une «
gripette » ou soutenaient les anti-tout. Il l'a fait sur la guerre en
Ukraine en conjuguant fermeté et diplomatie quand d’autres ont toujours
été des alliés de Poutine au point de s'afficher avec lui dans un tract
qu’il a fallu détruire par millions. Il le fait aujourd'hui sur la
retraite.
C'est un homme d'État, lucide et clairvoyant. Deux points sur les futurs retraites :
-
oui, il nous faut conserver un système par répartition, par solidarité
intergénérationnelle, une exception française par bien des aspects. Car
le glissement vers un système par capitalisation, par placements,
renforcerait les inégalités et serait catastrophique pour les faibles
revenus et la classe moyenne. C'est pourtant ce que propose de fait, en
déséquilibrant le système, les principaux opposants à Emmanuel Macron,
par démagogie ou par conviction. Le Président a résumé ce choix par une
formule : « nos vies valent mieux que leurs profits », sur ce sujet
comme sur d’autres. Peut-être que le passage progressif de 62 à 65 ans
sur 9 ans ne sera pas nécessaire, mais, au cas où, en fonction de la
situation de l'emploi et de la croissance économique, il préfère dire
les choses. D’autant que….
- il n'y a pas que les données financières. Il y a aussi les aspects d'équité :
o
d'abord, instituer une retraite minimum de 1 100 euros pour ceux qui
ont travaillé mais qui, pour des raisons statutaires (conjoint
collaborateur et autre) ou d'absences de statut ou d'emploi-formation
(TUC, CES, etc) se trouvent spoliés et n'auront pas ou peu de retraite
bien qu'ils aient travaillé.
o ensuite, tenir compte, dans la
durée, pour l’âge de départ à la retraite, de la pénibilité réelle et
des carrières longues. Sur ces sujets, les choses ont varié si souvent,
au détriment des ayant-droits. Il y a besoin d’un Droit clair et de
stabilité.
o enfin, supprimer, pour l'avenir, l'ensemble des
régimes spéciaux qui déséquilibrent structurellement le système et sont
source d'injustice…En début de mandat, et c'est heureux, nous avons
supprimé le régime spécial des Députés, pas de tous les parlementaires
hélas : les Sénateurs s'y sont opposés.
Oui, parlons garantie des
futures retraites, parlons sauvegarde de notre système par solidarité
intergénérationnelle et parlons équité !
Rémy REBEYROTTE
Député de Saône-et-Loire