Protéger nos enfants, les accompagner au mieux dans les différentes
étapes de leur vie sont les axes d’action majeurs du sénateur Marie
Mercier.
Ce matin dans l’hémicycle, elle a posé une question au
Gouvernement au sujet du nouveau stage obligatoire qu’il a instauré dès
le mois de juin de cette année pour les 560 000 élèves de 2nde. Or la
circulaire n’est parue qu’en mars 2024 pour en définir les modalités.
Aujourd’hui, près de 60 % des jeunes concernés n’ont pas encore trouvé
de stage au sein d’une entreprise ou du SNU.
Certaines familles
bénéficient par chance de réseaux d’amitié ou de métier, et les autres ?
Les professeurs, occupés à gérer Parcoursup pour leurs terminales,
n’ont pu réellement les encadrer et se trouvent par ailleurs dans
l’incapacité d’accueillir les élèves sans stage au sein de
l’établissement pendant les épreuves du baccalauréat. Sans compter qu’il
leur sera impossible de contrôler les stagiaires, par manque de temps
et de moyens. D’autre part, ce stage ne donnant pas lieu à évaluation et
commençant une semaine après la fin des cours est peu motivant. Les
livres ont été rendus le 31 mai et les conseils de classe sont terminés.
Autre difficulté dans nos territoires, les horaires de bus ne
correspondent pas toujours aux contraintes d’organisation de
l’entreprise et les jeunes, même s’ils ont trouvé un stage, rencontrent
des difficultés pour s’y rendre.
C’est donc tout le contexte qui fait défaut. Si l’idée est bonne, elle a été mal préparée et mal organisée.
Marie
Mercier a donc demandé au Gouvernement comment il envisageait la
pérennité de ce dispositif, la situation dans son ensemble renvoyant
l’image d’une improvisation totale.
Les réponses qui lui ont été apportées ne résolvent en rien les difficultés soulevées, ce qui pose question pour l’avenir.