Communiqué :Collège délabré : Messieurs Accary et Martin sont les visages de l’abandon des services publics
À
Montcenis, le collège les Épontots tombe en ruine. Fenêtres cassées et
non remplacées, sols affaissés, présence d’amiante, chaudière HS, ce
collège public, sous la responsabilité du Conseil départemental,
accueille près de 300 élèves dans des conditions indignes.
Pas un centime pour la rénovation en 50 ans !
Et
pendant ce temps, que fait la majorité départementale dirigée par MM.
Accary et Martin ? Elle finance un aéroport régional, rénove des
résidences secondaires... et coupe 5 millions d’euros au budget des
collèges pour 2025. La casse des services publics a de multiples
visages, ici en Saône-et-Loire elle ressemble à Messieurs Martin et
Accary.
Des priorités à l’envers
Messieurs Martin et Accary
trahissent les citoyens : au lieu d’investir dans l’école publique, ils
détournent les fonds vers des projets gadgets. Plutôt que de faire
l’éducation leur priorité, ils laissent nos enfants étudier dans le
froid, l’insécurité et l’insalubrité.
Je parle d’expérience. J’ai
grandi dans le service public. J’ai été scolarisé dans l’école publique,
au collège public, au lycée public. J’ai fait mes études comme étudiant
boursier. Sans ces établissements, sans ces enseignants engagés, je ne
serais pas là aujourd’hui. Alors oui, je mesure la valeur inestimable de
l’école républicaine — gratuite, laïque et ouverte à toutes et tous.
Les
équipes éducatives tiennent à bout de bras ce collège abandonné. Leur
engagement sauve ce qu’il reste d’un service public essentiel : l’école
républicaine. Mais sans moyens, sans volonté politique, elles sont
laissées seules face au mépris.
Non à l’école à deux vitesses !
Pire
encore, la majorité refuse de s’opposer à l’ouverture d’un
établissement privé hors contrat, financé par un milliardaire exilé
fiscal, partisan d’un modèle éducatif réactionnaire. C’est une attaque
directe contre l’égalité républicaine, contre l’école gratuite, laïque
et pour tous.
En tant que député, je me battrai pour que chaque
enfant bénéficie d’une école, d’un collège, d’un lycée digne, où qu’il
vive. Ni le lieu de naissance ni le code postal ne doivent décider de la
qualité de l’éducation. Je ne lâcherai rien.
Clément Mungier
Candidat du PS aux élections législatives