
Communiqué :Face au recul des services publics il faut déparisianiser l’État !
Partout
en France, les écoles ferment, les hôpitaux se vident, les bureaux de
poste baissent leur rideau. Sous prétexte de modernisation et de
rationalisation, c’est la République qu’on éloigne. Dans cette politique
du fichier Excel, les services publics ne sont plus des droits mais
deviennent des lignes budgétaires à supprimer. Dernier exemple en date,
le gouvernement prévoit de supprimer ou de fusionner un tiers des
agences et opérateurs de l’État, pour un bilan humain de 180 000 agents
publics, accélérant encore la casse de nos services publics.
Pendant
ce temps, l’État reste concentré à Paris. Les grandes administrations,
les centres de décision, les hauts fonctionnaires demeurent massivement
regroupés dans quelques quartiers de la capitale, loin des réalités
vécues par des millions de Français.
L’État ne doit pas être l’otage
du périphérique : il doit vivre partout où vivent les Français. Paris
n'est pas la France. La France, ce sont ses villes, ses campagnes, ses
banlieues. Face à cette situation, je choisis l’action. C’est pourquoi
je propose de déparisianiser l’État.
Déparisianiser l'État, c'est
refuser cet abandon silencieux. C'est rapprocher la décision publique de
celles et ceux qui vivent et travaillent dans nos territoires. C'est
choisir une République présente partout et pour tous, pas seulement pour
quelques privilégiés des grandes métropoles.
Nous devons
relocaliser les administrations et les ministères dans nos villes
moyennes. Nous devons ancrer la décision publique au plus près du
terrain, là où se jouent la vie quotidienne, l'avenir de nos enfants, la
dignité de nos aînés. En tant que député, je proposerai de relocaliser
des ministères dans nos territoires «de province ». Demain, nos villes
moyennes pourraient devenir de nouveaux pôles ministériels avec
Chalon-sur-Saône pour l’Industrie, Dijon celui de la Jeunesse tandis
que le ministère de la Mer pourrait être déplacé à Toulon et tant d'autres pour construire l’État du XXIe siècle.
Déparisianiser
l’État, c’est permettre à la République d’être présente dans chaque
coin de France. C’est reconstruire l'égalité et, surtout, c’est réparer
la grande promesse de la République : liberté, égalité, fraternité,
partout et pour tous.
Contrairement à Madame Jarrot et Monsieur
Martin, qui détournent le regard et ne peuvent affronter le gouvernement
qu’ils souhaitent défendre à l’Assemblée, je choisis de regarder la
réalité en face. Je choisis d’agir car ça suffit !
À ceux qui nous
expliquent que c’est impossible, que c’est coûteux ou utopique, nous
répondons que ce qui coûte cher c’est d'abandonner des millions de
Français à leur colère et à leur sentiment d’injustice sur lesquels
prospère l’extrême-droite.
Notre projet est clair, chaque territoire
mérite sa part d’Etat, sa part de dignité. L’égalité républicaine
commence par l’égalité territoriale.
Clément Mugnier et Isabelle Louis
Candidats du Parti Socialiste