
La réunion territoriale qui a eu lieu à Reclesne a mis en relief la politique volontariste du conseil départemental pour l'Autunois Morvan. Avec le Centre de Santé. Mais pas seulement.

La salle des fêtes de Reclesne a accueilli, mercredi dernier, la réunion territoriale que le conseil départemental de Saône et Loire, le Président André Accary en tête, a consacrée à l'Autunois Morvan. Une réunion de vérité, au cours de laquelle le Président Accary n'a pas manqué de souligner les inquiétudes des collectivités territoriales en général et des départements en particulier, à qui l'Etat demande toujours plus, sans leur donner les moyens, c'est-à-dire en transférant des compétences, mais sans transférer les crédits correspondants...
En guise d'introduction, le Président Accary a notamment lancé : «25 départements sur 103 ne sont pas en capacité de finir l’année. Les départements on a subi une double peine. La DMTO, sur les transactions immobilières. Mais surtout sur les factures de l’Etat. La dernier, sur les oubliés du Segur. Pour le département de Saône et Loire, c’est 2,4 millions d’euros. Il y a aussi l’allocation de solidarité, c’est 14 millions de plus. Alors que tout cela n’est pas compensé par l’Etat.
La difficulté des dépaertements est important. Nous sommes un amortisseur pour les politiques de solidarité. C’était 60% de nos dépenses et c’est passé à 72%
Nous on peut continuer d’aider les communes. Tout cela parce que nous avons été prudents et même qualifiés d’écureuils par l’opposition...
Il faut qu’ils arrêtent de charger la barque. On reste positifs. On trouve des solutions. Nous sommes attentifs sur les investissements à long terme. Quand on investit un euro et ça fait travailler les entreprises du départements».
Et de poursuivre : «Pour A2sso 71 on met l’accent surtout sur le recrutement des bénévoles
Ave numérique 71 on a créé un service pour créer un lien, quand les usagers ou les élus ont un souci avec les opérateurs qui ont installé ou commercialisé la fibre. Ca marche plutôt puisque s’il y a un appel du département, les opérateurs interviennent».
Concernant la santé, le Président Accary a expliqué : «On vient de fermer une antenne à Blanzy et on a ouvert à Saint-Bonnet de Joux. Car un médecin est arrivé à Blanzy et il y avait un besoin d’un à Saint Bonnet.
Plus de 36.000 personnes ont retrouvé un médecin grâce au centre départemental de santé. Aujourd’hui on a voulu soutenir certains pôles de recherche. Mais aussi sur des équipements de robotique».
Présidente du Grand Autunois Morvan, et conseillère départementale, Marie-Claude Barnay devait ajouter : «Il y aura 7 ans en février que le centre d’Autun a ouvert. Le nouveau centre, qui vient d'ouvrir et qui est plus grand, a été cofinancé par le département et par l’intercommunalité. Nous avons de la chance d’avoir un pédiatre qui est arrivé sur Autun. On travaille sur la fibre. Les élus communautaires ont voté l’accompagnement financier».
Catherine Amiot, pour sa part devait préciser : «On a créé un soutien pour les cabines de télémédecine».
André Accary a ensuite abordé le sujet des gendarmeries, pour rappeler que l'Autnois Morvan va bénéficier d'une nouvelle brigade mobile».
Concernant le service départementale d'incendie et de secours, c'est non sans plaisir qu'il a préciser : «On a un recrutement positif. On a plus de pompiers qu’avant !»
Et de poursuivre au sujet des EHPAD que 82% sont en situation difficile, c’est-à-dire déficitaire. Financièrement, on intervient plus qu’ailleurs. Sur les investissements, sur les déficits. Je ne sais pas si on va pouvoir continuer d’intervenir. On attend, depuis des années, la loi Grand Age.
Au sujet des voies vertes, Catherine Amiot a annoncé une nouvelle étude, car la voie ferrée entre Autun et Etang sur Arroux va expérimenter une navette.
Frédérique Brochet, au sujet de l'agriculture; a rappelé : «On n’a pas la compétence, mais on écoute, pour répondre aux difficultés. On met beaucoup de moyens, avec le labo Agrivalis, 34 personnes, pour qu’il n’y ait pas de blocage pour l’export. On est sollicité pour l’export, notamment par des Danois. On a mis un dispositif pour accueillir des vétérinaires.
On a quand même perdu plus de 100.000 bovins»
























