Mini 6,50, Figaro 3 -où il a terminé la Solitaire 2022 à la 4ème place l’été dernier- et maintenant Class40… Le skipper saône-et-loirien Erwan Le Draoulec continue de s’affirmer comme une figure de la course au large, sans pour autant griller les étapes.
A peine a-t-il définitivement roulé les voiles de son Figaro 3 aux couleurs de la Macif, que celui qui a fait ses études au lycée à Charolles et effectué ses premières courses sous les couleurs de l’entreprise Emile Henry, basé à Marcigny, à l’extrême sud du département, a donc fait sa rentrée dans la classe supérieure. Non pas (encore) celle des Imoca, ces monstres de carbone de 18,28m taillé pour le Vendée Globe, mais celle des Class40 des bateaux de 12,19m. Erwan Le Draoulec vient en effet promu d’un Class40, mis à l’eau l’an dernier avant la Route du Rhum, aux couleurs d’Everial, une société spécialisée dans l’archivage, la numérisation et la dématérialisation…
Il vient remplacer le précédent skipper du bateau, Stan Thuret, qui a décidé de quitter la course au large pour raisons écologiques lors d’une violente tribune (cliquez ici pour lire sur le site du Télégramme). Tribune qui ne fait pas l’unanimité dans le microcosme de la discipline.
Pour le skipper saône-et-loirien, qui était le parrain des Trophées des Sports du Département il y a quelques semaines, l’heure est désormais de convoyer son bateau portant le numéro 177 jusqu’à la Bretagne depuis les Caraïbes, de réparer les petits bobos des dernières courses, de mettre à jour les réglages… Bref, mettre le bateau à sa main.
« Erwan est hyper heureux de pouvoir s'aligner sur les départs de courses en Class40 où il va pouvoir affronter de solides marins et même retrouver quelques copains de Figaro. Les bateaux ne sont pas tous les mêmes, et ça, c'est une nouveauté avec laquelle il va falloir jouer et s'adapter ! », peut-on lire sur la page Facebook du skipper, qui dévoilera le programme de sa saison, ponctuée sans aucun doute par le Transat Jacques Vabre.

Bastien MIGAULT