
Communiqué :En Bourgogne Franche-Comté, les agriculteurs sont
à bout de souffle et ils ont toutes les raisons de l’être. Depuis des
années, ils subissent le sabotage organisé de la gauche de Marie-Guite
Dufay qui multiplie les trahisons, les renoncements et les absurdités
idéologiques au détriment des travailleurs de la terre.
Le 13 mai
dernier, la région Bourgogne Franche-Comté a signé un accord avec
l’oblast de Vinnytsia, région ukrainienne. Toute fière, Marie-Guite
Dufay revendique vouloir que « l’Ukraine rejoigne l’Union européenne
d’ici 2035 ».
Sauf qu’en militant pour ouvrir les portes de l’UE à
des tonnes de céréales et de viandes d’Ukraine, la gauche enterrera nos
agriculteurs au cimetière d’une concurrence déloyale abominable. La
réalité est là : la gauche veut sacrifier notre agriculture sur l’autel
de son fanatisme européiste.
Ensuite, le rejet de la loi Duplomb. En
Assemblée plénière du Conseil régional le 16 mai dernier, la majorité a
déposé un vœu "relatif au retrait de la proposition de loi visant à
lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur. » Une loi
réclamée par nos agriculteurs, qui en ont assez de subir les délires des
ayatollahs verts qui leur mettent des bâtons dans les roues pour
travailler et qui demandaient notamment un assouplissement des normes
sur les produits phytosanitaires. Une fois de plus, la gauche fait le
choix de balayer les besoins réels des agriculteurs au profit de ses
propres obsessions hors-sol. Elle choisit l’écologie punitive plutôt que
le soutien à ceux qui nous nourrissent.
À cela s’ajoute l’éternel
fiasco de la gestion des fonds FEADER. La Bourgogne Franche-Comté est
devenue un cas d’école, si ce n’est la risée nationale, en terme de
désastre administratif : des millions d’euros d’aides européennes
bloqués, des retards dans les paiements, des dossiers en attente voire
disparus, tout cela pendant que la présidente continue à nier l’évidence
et à se féliciter d’une gestion exemplaire. Sauf que les délais légaux
pour le versement des aides se rapprochent inexorablement et ce sont des
centaines qui n’auront peut-être jamais leurs aides, pourtant vitales
pour leur activité.
Et comme si cela ne suffisait pas, cerise sur le
gâteau : la cohabitation imposée avec le loup. Soumise à ses alliés
Verts, la majorité préfère protéger les prédateurs que les éleveurs. Si
le Rassemblement National se réjouit que le statut du loup ait enfin été
revu à la baisse au Parlement européen - ce qu’il demandait depuis des
années - il ne peut que constater la criante réalité : la gauche déteste
nos agriculteurs. En continuant de promouvoir des festivals et des
associations pro-loups, la majorité piétine le quotidien des éleveurs,
démunis face à la recrudescence des attaques dans la région.
Le
groupe Rassemblement National dénonce avec force cette politique
maltraitante, faite de soumission à Bruxelles, d’idéologie verte
hors-sol et de mépris pour ceux qui ont façonné notre pays. La politique
agricole de Marie-Guite Dufay n’aura été qu’une succession de fautes
économiques, sociales et morales.