


Dernière cérémonie empreinte d'émotion pour le Colonel André Barret , en tant que président du Comité d'Entente des Associations Patriotiques de l'Autunois, chevalier de la Légion d'Honneur et qui fut aussi un Maire emblématique de Saint-Léger-sous-Beuvray. Il a été le chef d'orchestre des Commémorations à Autun et en Autunois-Morvan ces dix dernières années et c'est sous sa présidence que les Autunois ont rendu hommage aux héros de la Libération lors d'un programme émouvant pour cette commémoration du 8 mai, journée de la Victoire de 1945, marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.
Avec la montée des couleurs au Monument aux Morts d'Autun, la journée a débuté sur la Place du Champ de Mars, suivie d’une cérémonie à Fragny, où une stèle a été fleurie à la salle communale, accompagnée d'un café offert par la municipalité.
Puis à Couhard, d'autres stèles ont été fleuries, perpétuant le souvenir des sacrifices consentis pour la liberté.
La commémoration s'est poursuivie à la Mairie de proximité de Saint-Pantaléon, avec une cérémonie au Monument aux Morts, avant de se conclure à l'Église Notre-Dame, Place du Champ de Mars, avec une cérémonie pour la Paix, en présence des élus autunois et du sous-préfet Jean-Baptiste Constant, des jeunes de la Maîtrise de la Cathédrale d'Autun - Ecole Maîtrisienne qui ont su magnifier l’office œcuménique des commémorations du 80e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 à Autun !
Enfin, à 11 heures, un moment solennel s'est déroulé au Monument aux Morts d'Autun, où les Autunois se sont rassemblés pour la commémoration de la capitulation de l’Allemagne nazie du 8 Mai 1945.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence des autorités autunoises dont le maire d'Autun, Vincent Chauvet, le sous-préfet, Jean-Baptiste Constant, le député, Aurélien Dutremble, des élèves du lycée militaire et leurs gradés, des jeunes sapeurs-pompiers et leur encadrement, des élèves du lycée Bonaparte, des représentants des associations patriotiques et de nombreux Autunois.
Puis à la Réception au salon d’Honneur de l’Hôtel de Ville, moment émouvant lorsque deux élèves du collège du Vallon sous l'égide de leur professeur d'histoire Céline Bay ont lu l'histoire de Désiré Bianco.
Trop jeune pour être mobilisable à l'armée, Désiré Bianco s'embarque clandestinement, le 2 mai 1915, depuis le port de Toulon sur le France, paquebot chargé de convoyer le 58e régiment d'infanterie coloniale à destination du détroit des Dardanelles en Turquie où, depuis le mois de février, un corps expéditionnaire anglo-français tente une percée sur le front d'Orient.
Devenu pupille du régiment, il accompagne la troupe lors de son débarquement sur une plage de la péninsule de Gallipoli. D'après le témoignage du soldat Louis Nicolas, Désiré s'élance le 8 mai devant l'ennemi en brandissant un sabre dans sa main droite et criant « En avant, à la baïonnette ! » avant d'être tué au combat à l'âge de 13 ans. Il est cité à l'ordre de l'armée par le général Joffre le 30 août 1916.
Patrick VIEILLARD































