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23/05/2023 17:25
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AUTUN : Des questions autour de l'éclairage public

Ce lundi soir, à l'occasion du Conseil Municipal, les élus ont pris connaissance du rapport 2022 du contrat de partenariat public privé sur l'éclairage public.
"Entre décembre 2007 et décembre 2022, la puissance moyenne au point lumineux y compris avec appareillage a diminué passant ainsi de 179W à 122,63 W. Le parc d’éclairage public comptabilise 3 708 points lumineux. Les ouvrages les plus énergivores, situés sur les grands axes de la commune, sont équipés de modules permettant de diminuer l’intensité de l’éclairage au cours de la nuit. Le remplacement des luminaires en rénovation ou suite à un accident ou du vandalisme se fait systématiquement par des technologies LED permettant des économies d’énergie", rapporte Françoise André, maire adjointe en charge des travaux.
Signé en 2009 pour une durée de 17 ans, ce PPP touche à sa fin en l'an prochain. L'occasion pour Michaël Guijo, conseiller municipal indépendant, de saluer les bienfaits de ce partenariat public. "Cela a été une vraie chance", note-t-il. Et de réclamer un audit interne avant de décider du nouveau mode de gestion de l'éclairage public. Michaël Guijo en a par ailleurs profité pour interroger Vincent Chauvet sur l'illumination des monuments autunois au moins pour la saison estivale.
Concernant la fin du PPP, un rapport de fin de contrat sera effectué. "Reprendre l'éclairage public en régie ou via un marché paraît très compliqué", concède Vincent Chauvet. Aujourd'hui, l'hypothèse de déléguer la gestion de l'éclairage public notamment au Syndicat d'Energie de Saône-et-Loire semble être l'une des options sur la table. Et Vincent Chauvet de préciser que la commune d'Epinac venait de faire ce choix.
Sur l'éclairage patrimonial, la question n'a pas été tranchée et cela pose réflexion. Et ce d'autant plus que certaines pratiques, comme l'éclairage zénithale, sont proscrites dans la charte du Parc du Morvan afin d’obtenir le label de « Réserve de ciel étoilée ». Pour autant, Vincent Chauvet fait remarquer que certains monuments n’ont jamais été éteints même si les plages horaires ont été revues. C’est le cas de la Cathédrale Saint-Lazare. « Il y a également les monuments qui mélangent éclairage patrimonial et éclairage fonctionnaire fonctionnel, comme la Porte d’Arroux. Dans ce cas, il est très difficile d’éteindre », explique l’édile. Et de mettre en avant l’impact sur la biodiversité de maintenir l’éclairage allumé. « Ce sont des réflexions que l’on doit avoir », assure encore Vincent Chauvet.
Anatole Sagot, s’il partage la même analyse que Michael Guijo sur les bienfaits du PPP, s’est quant à lui interrogé sur la hausse du coût des dégradations. « En 2022, la remise en état monte à 70 000 euros », constate le conseiller municipal d’opposition. « Au cours de cette année, nous avons effectivement eu à faire à une personne qui s’attaquait aux lampadaires avec une carabine à plomb », confie Vincent Chauvet. Et d’expliquer qu’actuellement, une personne, qui a été identifiée, s’en prenait aux caméras de vidéoprotection à coup de masse.
Bastien MIGAULT

"Entre décembre 2007 et décembre 2022, la puissance moyenne au point lumineux y compris avec appareillage a diminué passant ainsi de 179W à 122,63 W. Le parc d’éclairage public comptabilise 3 708 points lumineux. Les ouvrages les plus énergivores, situés sur les grands axes de la commune, sont équipés de modules permettant de diminuer l’intensité de l’éclairage au cours de la nuit. Le remplacement des luminaires en rénovation ou suite à un accident ou du vandalisme se fait systématiquement par des technologies LED permettant des économies d’énergie", rapporte Françoise André, maire adjointe en charge des travaux.
Signé en 2009 pour une durée de 17 ans, ce PPP touche à sa fin en l'an prochain. L'occasion pour Michaël Guijo, conseiller municipal indépendant, de saluer les bienfaits de ce partenariat public. "Cela a été une vraie chance", note-t-il. Et de réclamer un audit interne avant de décider du nouveau mode de gestion de l'éclairage public. Michaël Guijo en a par ailleurs profité pour interroger Vincent Chauvet sur l'illumination des monuments autunois au moins pour la saison estivale.
Concernant la fin du PPP, un rapport de fin de contrat sera effectué. "Reprendre l'éclairage public en régie ou via un marché paraît très compliqué", concède Vincent Chauvet. Aujourd'hui, l'hypothèse de déléguer la gestion de l'éclairage public notamment au Syndicat d'Energie de Saône-et-Loire semble être l'une des options sur la table. Et Vincent Chauvet de préciser que la commune d'Epinac venait de faire ce choix.


Les monuments de nouveau éclairés


Sur l'éclairage patrimonial, la question n'a pas été tranchée et cela pose réflexion. Et ce d'autant plus que certaines pratiques, comme l'éclairage zénithale, sont proscrites dans la charte du Parc du Morvan afin d’obtenir le label de « Réserve de ciel étoilée ». Pour autant, Vincent Chauvet fait remarquer que certains monuments n’ont jamais été éteints même si les plages horaires ont été revues. C’est le cas de la Cathédrale Saint-Lazare. « Il y a également les monuments qui mélangent éclairage patrimonial et éclairage fonctionnaire fonctionnel, comme la Porte d’Arroux. Dans ce cas, il est très difficile d’éteindre », explique l’édile. Et de mettre en avant l’impact sur la biodiversité de maintenir l’éclairage allumé. « Ce sont des réflexions que l’on doit avoir », assure encore Vincent Chauvet.
Anatole Sagot, s’il partage la même analyse que Michael Guijo sur les bienfaits du PPP, s’est quant à lui interrogé sur la hausse du coût des dégradations. « En 2022, la remise en état monte à 70 000 euros », constate le conseiller municipal d’opposition. « Au cours de cette année, nous avons effectivement eu à faire à une personne qui s’attaquait aux lampadaires avec une carabine à plomb », confie Vincent Chauvet. Et d’expliquer qu’actuellement, une personne, qui a été identifiée, s’en prenait aux caméras de vidéoprotection à coup de masse.
Bastien MIGAULT