Ils se réuniront, avec leurs homologues de la Nièvre et de Côte-d’Or à Anost, ce mercredi.
Mardi dernier, après le vote d’une motion lors du conseil communautaire et les mots forts prononcés contre l’Agence Régionale de Santé, les élus de la communauté de communes du Grand Autunois-Morvan annonçaient réfléchir à de nouvelles actions concernant la fermeture annoncée de la Maternité d’Autun. « Des actions concertées avec les collègues de la Nièvre et la Côte-d’Or », avait rappelé Marie-Claude Barnay, présidente du Grand Autunois-Morvan.
Si les premiers appels à la mobilisation avaient été lancées par Laurent Librero, maire de Planchez-en-Morvan, l’épicentre de la contestation suite à la décision de l’ARS s’est déplacé de quelques kilomètres. En effet, c’est à Anost, à l’invitation de Louis Basdevant, maire de la cité des galvachers, que les élus de l’Autunois-Morvan, élargi à ceux des communes de la Nièvre et de la Côte-d’or doivent se réunir pour peaufiner les détails d’une « action ferme et marquante représentative de notre volonté de ne pas laisser disparaître le droit de naître dans notre Morvan ». On peut facilement imaginer que les coups de téléphone, autant que les échanges mails, ont été nombreux, très nombreux, entre les maires des communes touchées par cette volonté de fermeture.
En effet, il est question de grève administrative dans les mairies concernées par la fermeture de la Maternité, de mise en berne des drapeaux… Surtout, les édiles devraient remettre symboliquement les clés de leur mairie au Sous-préfet de l’arrondissement d’Autun lors d’une manifestation de tous les maires des quatre communautés de communes, dont la date n’est à ce jour pas connue. Les élus souhaitent bien évidemment associer au mouvement tous les citoyens décidés à se battre contre la décision de l’ARS.
Bastien MIGAULT