Les retraité.es,ni privilégié.es ni nanti.es
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, débattu à l’Assemblée nationale, porte à nouveau une politique d’austérité extrême et depuis plusieurs mois, une campagne est orchestrée entre des « experts », des économistes libé- raux, des élu·es politiques de droite et d’extrême droite, ainsi que le patronat, pour considérer que les retraité·es sont privilégié·es du point de vue de leur niveau de vie au regard du vécu des salarié·es actif·ves.
Le projet du gouvernement
3,6 milliards sur les pensions de retraite en reportant la revalorisation des pensions de janvier à juillet 2025. Soit une nouvelle dégradation du pouvoir d’achat des retraité·es alors que depuis 2020 la perte cumulée pour chaque retraité représente plus de 3 mois de leur retraite.
4 milliards sur les dépenses de fonctionnement de la Sécurité sociale ;
1,7 milliard sur les remboursements des frais de santé (augmentation du ticket modérateur, baisse des remboursements des médicaments et des indemnités journalières, remise en cause du 100 % pour les longues maladies (ALD) comme le cancer, plus de jours de carence, 2e jour de solidarité)
Ces mesures sont inacceptables et injustes face à la réalité que vivent les retraité·es depuis plusieurs années
C’est pourquoi, nous revendiquons :
- l’augmentation des pensions au 1er janvier 2025 ;
- le rattrapage de la baisse du pouvoir d’achat avec, en première mesure, 10 % d'augmentation immédiatement ;
- pour les petites retraites : augmentation de 300 € du minimum contributif (Mico - régime général), du minimum garanti (Miga - fonction publique) et de l’Allocation de solidarité aux personnes agées (Aspa) ;
- la suppression des exonérations de cotisations aux entreprises.
Nous appelons actifs et retraité.s.es à un rassemblement devant la sous-Préfecture d’Autun le
Mardi 3 décembre 2024 à 10h30